lundi 18 octobre 2010

En plein déménagement.

Bonjour à tous.

Je suis absente depuis plusieurs jours déjà, et je le serais probablement pendant quelques jours encore, car je déménage. Je change même de région, passant de la Corse au Var, avec tout le chamboulement que vous imaginez !!!

Je reviendrai donc dans quelques temps, une fois que tous mes ustensiles auront retrouvé le chemin de la cuisine.

Bisous à tous et à bientôt !

lundi 27 septembre 2010

Gratin de courgettes.


Hé oui, ça y est, nous sommes en automne, déjà !

Aujourd'hui je vous présente une petite recette pour profiter des dernières courgettes. C'est une recette que je tiens de ma grand-mère paternelle, que j'adorais, et je ne peux pas m'empêcher de penser à elle lorsque je la réalise, et lorsque je m'en régale.
Bref, une vraie recette de famille.

Concernant les quantités, tout dépend de la taille de votre plat, mais pour vous donner une idée, ici, j'ai utilisé 5 belles courgettes, 1 kilo de jambon cuit, une belle casserole de béchamel, et un peu de parmesan pour gratiner tout ça.
Vous l'aurez compris, ce n'est pas une recette de régime, mais c'est tellement bon. Et puis, c'est un bon moyen de faire manger des courgettes aux enfants (et aux plus grands !!!) alors à vos fourneaux.


1. Tout d'abord, réalisez la béchamel, la quantité variant selon la taille de votre plat.

2. Hachez ensuite le jambon. Personnellement, j'utilise pour cette recette des talons de jambon cuit que j'achète à la coupe rayon charcuterie, mais vous pouvez tout aussi bien choisir des tranches de jambon.


3. Ajoutez le jambon haché à la béchamel et mélangez bien.


4. Tranchez assez finement vos courgettes (j'ai utilisé une mandoline pour avoir de tranches d'épaisseur uniforme).


5. Commence ensuite le montage du gratin : d'abord une couche de béchamel au jambon, puis une couche de courgettes, re-béchamel, re-courgette jusqu'en haut du plat. Terminez par du parmesan râpé.





6. Enfournez à four chaud (180°C) pendant 45 minutes.


C'est prêt !



Bon appétit.

samedi 11 septembre 2010

Confiture de figues.

Bonjour à tous !
J'espère que vous avez passé de bonnes vacances, que vous vous êtes bien reposés, prêts à affronter la rentrée.

Pour ma part, de retour avec une recette de saison, de la confiture de figues.

Le saviez-vous ?
La figue, fruit du figuier et emblème du bassin méditerranéen, est un faux fruit : c'est en réalité une inflorescence en forme d'urne, qui enferme une centaine de petites fleurs unisexuées.

J'étais partie en promenade, et je suis revenue les mains chargées de près de deux kilos de figues fraîches ! 
Comme nous ne pouvions pas tout manger, même si nous aimons beaucoup les figues, j'ai décidé d'en faire de la confiture, alors voici la recette.




Pour 1 kilo de fruits équeutés et épluchés :
_ 400g de sucre (pas plus la figue est un fruit riche en sucre),
_ le jus d'un demi citron,
_ 1 cuillère à soupe d'extrait de vanille liquide, ou une gousse de vanille fendue en deux.


1. Une demie-heure avant cuisson, mettez vos figues équeutées, épluchées et coupées en morceaux à macérer avec le sucre et le jus de citron.

2. La demie-heure passée, placez votre préparation dans votre bassine à confiture, ou casserole, ajoutez la vanille et faites chauffez à feu doux pendant environ une heure. Votre confiture est prête quand vous faîtes le test de l'assiette : faîtes tomber une goutte de confiture sur une assiette, si elle se fige, votre confiture est prête.
J'ai choisi de passer ma confiture au chinois, pour avoir moins de morceaux et de graines, mais si vous aimez la confiture avec morceaux, sautez cette étape.

3. Il ne vous reste plus qu'à mettre votre confiture en bocaux préalablement stérilisés.


Personnellement, j'aime beaucoup déguster cette confiture avec du fromage de chèvre ou de brebis, mais vous pouvez aussi bien en mettre sur une tranche de brioche !



Bon appétit !

mercredi 14 juillet 2010

Blog en pause.

Bonjour à tous !

Très peu présente en ce moment sur ce blog, il fait tellement chaud que cela m'ôte toute envie de cuisiner. Allumer le four avec ces chaleurs, je crois que je ne pourrais pas le supporter ! :)

Je vous retrouverai bientôt, dès que le temps se sera un peu rafraîchit !

Bonnes vacances à tous, et profitez bien du feu d'artifice, aujourd'hui c'est le 14 juillet !!!

mardi 22 juin 2010

Panna cotta à la vanille et coulis de framboises.

  

C'était la première fois que je faisais une panna cotta, mais j'avais goûté ce dessert dans un restaurant et je l'avais trouvé délicieux. J'ai trouvé une recette de panna cotta dans un magasine, et ai réalisé pour l'accompagner un coulis de framboises, achetées surgelées.
Je n'ai pas pris de photos lors de la réalisation de ce coulis, mais il n'a rien de compliqué. La plupart du temps, j'en prépare avec 500g de framboises (mais vous pouvez utiliser toutes sortes de fruits) que je congèle ensuite dans plusieurs petites boites pour en avoir toujours à portée, à associer avec un gâteau au chocolat, la tarte reine ou une boule de glace vanille.

I. Le coulis :
_ 500g de framboises (vous pouvez les choisir surgelées, car vu qu'elles seront cuites, vous pourrez à nouveau congeler le coulis, enfin s'il vous en reste),
_ 2 cuillères à soupe d'eau,
_ du sucre en poudre, selon votre goût et l'acidité des fruits choisis.

1. Mettez vos fruits dans un mixer et laissez tourner pendant une ou deux minutes.

2. Versez la préparation dans une casserole, ajoutez l'eau et le sucre et laissez réduire 5-10 minutes en remuant de temps en temps. Plus vous laisserez le coulis sur le feu, plus il sera épais et sirupeux.

3. Faites ensuite passer le coulis à travers un chinois pour le filtrer, si vous avez utiliser des fruits avec des petites graines, comme les fraises et les framboises par exemple.
Laissez décanter.


II. La panna cotta (pour trois verres).
_ 30cl de crème liquide,
_ 50g de sucre,
_ 2 gousses de vanille (ou une cuillère à soupe d'extrait de vanille liquide),
_ 1 feuille de gélatine.

1. Faites ramollir la gélatine dans de l'eau froide.

2. Versez la crème liquide dans une casserole, ajoutez les gousses de vanilles fendues en deux et raclées avec la pointe d'un couteau.

3. Faites chauffer doucement jusqu'à ce que la crème soit sur le point de bouillir et retirez du feu. Ôtez les gousses de vanille.


4. Ajoutez la gélatine ramollie et essorée et mélangez bien jusqu'à sa complète dissolution.

5. Répartissez la panna cotta dans trois verres et laissez refroidir. Filmez et mettez au frais pendant au moins deux heures, le temps que la crème fige.


6. Au moment de servir, versez sur chaque pana cotta deux cuillères à soupe de coulis de framboises.

Bon appétit !
  

vendredi 11 juin 2010

Quenelles à la forestière.

   

J'avais déjà présenté une recette de quenelles sur ce blog, une recette aux crevettes rose, ici. Les quenelles étaient cuites au four, et légèrement gratinées.
Cette fois-ci, je les ai faites cuire dans une sauteuse, dans leur sauce, et le résultat était excellent. Voici donc la recette.

Pour 4 personnes :
_ 12 quenelles natures,
_ 2 oignons,
_ 20cl de vin blanc,
_ 400g de champignons de Paris (vous pouvez utiliser des champignons frais ou en boite, et même choisir un mélange de champignons, pour celles et ceux qui aiment un parfum de champignon plus prononcé),
_40cl de crème liquide,
_ huile d'olive.

1. Tout d'abord, émincez vos oignons et faites-les revenir dans de l'huile d'olive. Quand ils commencent à bien dorer, ajouter les champignons et le vin blanc.

2. Remuez et laissez le vin blanc s'évaporer.

3. Ajoutez ensuite la crème liquide, remuer et déposez vos quenelles dans la sauce. Couvrez.


4. Laissez cuire une vingtaine de minutes à feu moyen, en remuant délicatement de temps en temps. En fin de cuisson, les quenelles doivent être moelleuses et bien gonflées.

C'est prêt ! Vous pouvez servir avec une viande, ou bien des légumes verts pour un repas plus léger.

Bon appétit.
   

jeudi 10 juin 2010

Poulet basquaise.

    

Aujourd'hui, une recette à base de poulet, une viande blanche, saine, qui contient relativement peu de graisse, excepté bien sûr les cuisses si l'on mange la peau.

En France, le poulet est abattu entre quarante et quatre-vingt-dix jours après sa naissance, selon le mode de production (élevage industriel ou traditionnel) qui influe directement sur sa qualité.
Certains poulets sont abattus très jeunes, au bout de quarante-cinq jours environ, et ils pèsent en moyenne 1 kilo.
Le poulet de grain - aussi appelé poulet "de marque" - est élevé "en parquet", c'est-à-dire enfermé, et abattu entre cinquante et soixante-dix jours.
D’une qualité supérieure, le poulet élevé "au parcours", c'est-à-dire en liberté, est abattu au bout de cent dix ou cent vingt jours. Ce dernier mode d’élevage donne des poulets d’un poids d'environ 2 kilos.

Pour garantir une qualité supérieure de poulet, un label a été créé : le Label Rouge. Celui-ci est homologué par le ministère de l’Agriculture et existe depuis les années 60. Il garanti notamment un élevage en plein air d’une durée supérieure à celle d’un produit standard. Ces poulets sont par ailleurs exclusivement nourris de végétaux, vitamines et minéraux, dont un minimum de 75 % de céréales. Toutes ces conditions, ainsi que la qualité supérieure des poulets Label Rouge, sont contrôlées régulièrement par un organisme homologué par le ministère de l’Agriculture.
source :l'internaute.

En France, la référence en terme de qualité reste le poulet de Bresse. Il est le seul à bénéficier d’une Appellation d’Origine Contrôlée (AOC). Élevé en plein air, il bénéficie d’un espace d’au moins 10 m² par poulet. La qualité de son alimentation le distingue aussi des autres poulets. Il est néanmoins beaucoup plus cher, et à la maison, on le réserve plutôt pour les grandes occasions comme Noël. Toutefois, si vous avez l'occasion un jour d'y goûter, il est clair que la différence est visible dans l'assiette et au palais !

D'ordinaire, je privilégie un poulet Label Rouge. Je suis comme ça. J'aime bien savoir ce que je mange, et je privilégie les aliments de qualités, dans la mesure du possible. Je ne mange pas de fraise ni de tomates en décembre, et j'essaie d'acheter aux producteurs locaux ou français, pour limiter les transports (hé oui, je suis écolo dans l'âme)... Bref, trêve de blabla, voilà la recette.

ingrédients :
_ 4 cuisses de poulet ou un poulet entier découpé,
_ 2 poivrons (j'ai choisi des rouges pour leur saveur sucrée, mais vous pouvez prendre aussi des verts),
_ 1,5L de purée de tomate,
_ 2 oignons émincés,
_ huile d'olive,


1. Faites d'abord dorer vos cuisses dans une cocotte, avec un fond d'huile d'olive pour que ça n'attache pas.
 
2. Une fois votre viande revenue, sortez-là et réservez. Rajoutez un peu d'huile et faites revenir vos oignons à feu doux.
 
3. Pendant ce temps, découpez vos poivrons. Pour ma part, j'ai choisi de découpé en petits dés un poivron et demi, et la moitié restante découpée en morceaux plus gros, pour une texture plus croquante.
 

4. Ajoutez les poivrons aux oignons. Faites revenir pendant 5 minutes.
 

5. Versez la purée de tomates et laissez mijotez pendant une demi-heure à couvert.
 

6. Ajoutez les cuisses de poulet et poursuivez la cuisson pour une autre demi-heure.
 
7. Si comme moi vous choisissez de servir ce plat avec des pâtes, arrêtez leur cuisson deux minutes avant et terminez de les cuire dans la sauce, pour qu'elles s'en imprègnent et aient plus de goût.
 
 
Bon appétit.
 

lundi 7 juin 2010

Gâche vendéene.

  

Voici une recette adaptée de celle du blog "Le Pétrin", un très joli blog aux photos superbes et aux recettes intéressantes.

Concernant la recette, je l'avoue je n'ai pas du tout suivi les temps de levée, beaucoup trop longs à mon goût (j'étais aussi très impatiente), et ma foi, le résultat n'était pas trop mal, pour une première fois ! Je retenterai volontiers l'aventure pour un prochain quatre heures !!!

Ingrédients :
_ 550g de farine,
_ 110g de sucre semoule,
_ 110g de beurre coupé en petits dés,
_ 2 oeufs,
_ 125 ml de lait,
_ 2 cuillères à soupe rases de crème fraîche,
_ 1,5 cuillère à café de sel,
_ 25g de levure fraîche (n'en ayant pas, je l'ai remplacé par 2 sachets de levure de boulanger),
_ 1 cuillère à soupe d'eau de fleur d'oranger (dans la recette originale, il y a aussi une cuillère à soupe de rhum).


1. Il faut tout d'abord avoir tous vos ingrédients à température ambiante.

2. Délayez la levure dans le lait, ajoutez les oeufs, la crème, le sel, puis la farine. La pâte va former une boule dure et friable, c'est normal, pas d'inquiétude.


3. Ajoutez ensuite le sucre en pluie : la pâte va ramollir et prendre une texture plus agréable. Poursuivez avec le beurre, et pétrir pendant 10-15 minutes. La pâte va se décoller petit à petit des parois du saladier. Vérifiez toutefois qu'elle reste fraîche (que la levure ne rentre pas en action).


4. Ajoutez le rhum et l'eau de fleur d'oranger, et pétrir de nouveau pendant 5 minutes.La pâte va devenir collante, élastique et lisse. Formez une boule, filmez et laissez reposer 3 heures ( la recette originale en préconise 6).

5. Déposez votre pâton sur un plan de travail fariné et la diviser en 2 ( en 3 dans la recette du pétrin). Formez des boules que vous laisserez reposer 5 minutes, puis façonnez chacune d'entre elle en "bâtard" : on donne une forme allongée au pâton en le roulant sur lui-même. Voici une courte vidéo qui vous montre bien comment faire, c'est ici.

6. Déposez vos gâches sur papier sulfurisé. Dorez à l'oeuf entier (oeuf salé dans la recette du pétrin) et laissez lever pendant 2 heures (3 dans la recette).

7. Dorez à nouveau et enfournez à 180°C pendant 20-25 minutes, en recouvrant d'une feuille de papier aluminium à mi-cuisson pour que le jaune d'oeuf ne noircisse pas.

Voilà, c'est prêt ! Pour ma part, je n'avais pas mis de rhum dans ces gâches, que de l'eau de fleur d'oranger, et ces gâches avaient un petit parfum de brioche des rois, très agréable ! Le plus dur, en fin de compte, c'est d'attendre que ces petites choses refroidissent, pour qu'on puisse les dévorer !

Bon appétit.


jeudi 27 mai 2010

Feuilletés au thon et au curry

   

J'ai emprunté cette recette à Isabelle, du blog "les gourmandises d'Isa", alors que M. Fait Maison et moi étions invités à un apéritif dînatoire où chacun devait apporter un petit quelque chose. J'avais fait ces petits moelleux à l'orange et au citron pour le dessert (clic), et ces feuilletés pour l'apéro.
J'ai toutefois apporté quelques modifications à la recette : au lieu d'utiliser des graines de sésame noir, j'ai utilisé des graines de pavot, et je n'ai pas mis de parmesan.
Un petit bémol cependant : Isabelle met le curry sur la pâte feuilletée, et j'ai fait de même, mais comme j'avais peur d'en mettre trop, finalement je n'en ai pas mis assez ! La prochaine fois je le mettrais dans la garniture, ce qui permettra d'en ajuster le goût plus facilement.
Hormis ce détail, ces feuilletés sont délicieux, et le résultat est net, presque pro ! A tester donc, en variant les garnitures.

Ingrédients :
_ 1 pâte feuilletée,
_ 160g de thon en boite,
_ 1 oeuf,
_ 2 cuillères à soupe de vinaigre balsamique,
_ 4 cuillères à soupe d'huile d'olive,
_ des graines de pavot,
_ curry,
_ herbes de Provence (thym et romarin),
_ sel et poivre.

1. Dans un saladier, mélangez le thon égoutté, le vinaigre balsamique, l'huile d'olive, avec des herbes de Provence et assaisonnez. N'oubliez pas le curry, à ajouter à votre goût.

2. Déroulez votre pâte feuilletée. Mettez la garniture sur la moitié de la pâte, repliez afin de former un chausson et scellez à l'aide d'une fourchette.

3. Dorez à l'oeuf entier battu et parsemez de graines de pavot.


4. Réservez la pâte pendant une demi-heure au congélateur afin qu'elle durcisse un peu, cela facilitera nettement la découpe.

5. Sortez votre pâte du congélateur et découpez en bandes d'environ 2cm de large, puis en rectangles.

6. Enfournez à 180°C à four chaud pour une vingtaine de minutes. Laissez refroidir.

C'est prêt !

mercredi 26 mai 2010

Feuilleté brocciu-lardons.

 

Comme je l'avais déjà dit dans un précédent billet (clic), le brocciu est le fromage corse par excellence, il se trouve d'ailleurs dans bon nombre de plats typiques de l'île de Beauté : cannelloni, légumes farcis, et bien évidemment, le fiadone. Il bénéficie d'ailleurs d'un AOC depuis 1983.

On le retrouve sur nos étals de novembre à juin, période d'allaitement des chèvres et des brebis. Sinon, c'est de la brousse, et non du brocciu !

Dans cette recette, j'ai décidé d'associer le brocciu à quelques petits lardons, pas trop pour ne pas couvrir le goût du fromage, et une petite salade "garnie".
 
Ingrédients :
_ une pâte feuilletée,
_ un oeuf,
_ 50g de lardons,
_ 150g de brocciu,
_ de l'huile d'olive.
 
1. Dans un saladier, battre l'oeuf, ajoutez le brocciu et réserver.
 
2. Dans une poêle chaude, faites revenir vos lardons, puis ajoutez le mélange oeuf-brocciu. Faites cuire 2 minutes.
 

3. Déroulez votre pâte feuilletée, et déposez votre préparation sur une moitié. Reposez l'autre moitié de pâte feuilletée et fermez le chausson à l'aide d'une fourchette.
 
 
4. Déposez un peu d'huile d'olive sur le dessus du chausson, et enfournez à 180°C à four chaud, pendant 20-25 minutes. 
 
5. Vous n'avez plus qu'à déguster !
 
Bon appétit !
 
 

dimanche 16 mai 2010

Brioche perdue...

  


... ou saveur d'enfance retrouvée.

A l'origine, le pain perdu est un dessert de pauvres. Il ne fallait pas perdre du pain, même rassis, alors on eut l'idée de le tremper dans un mélange de lait et d'oeufs battus, des ingrédients bon marché, et de le faire cuire. Avant, c'est bien connu, on ne jetait rien !

Aujourd'hui, on lui ajoute du sucre, de la cannelle, des pommes ou de l'alcool selon les régions, et on le sert comme une pâtisserie, en pause sucrée ou pour le goûter.

Pour ma part, je n'ai pas attendu que cette brioche soit rassis pour la préparer de cette manière. La brioche - ou le pain perdu - est pour moi un dessert à part entière, tiède et moelleux, que je déguste recroquevillée sur mon canapé. Alors n'attendons plus, voici la recette, qui n'a vraiment rien de compliqué, alors pourquoi se priver !?!


Ingrédients :
_ un verre de lait,
_ 2 oeufs,
_ 3 tranches de brioche,
_ 2 cuillère à soupe de sucre vanillé,
_ une noisette de beurre et d'huile neutre.


1. Tout d'abord, battez vos oeufs avec le lait et le sucre, et laissez reposer 5 minutes le temps que le sucre se dissolve bien.

2. Faites ensuite tremper vos tranches de brioche 5 minutes d'un côte, puis 5 minutes de l'autre.


3. Dans une poêle, faites fondre le beurre avec un peu d'huile pour qu'il ne noircisse pas, et déposez-y délicatement vos tranches de brioche. Attention, elles seront très friables vu qu'elles sont imprégnées de liquide. S'il vous reste un peu de préparation, versez-la sur vos tranches de brioche.


5. Laissez cuire 3-4 minutes de chaque côté. C'est prêt !!!



Bon appétit !

mercredi 28 avril 2010

Quiche lardons, roquefort et confiture d'oignons.

Avec les quiches, ce qui est pratique, c'est qu'on peut y mettre ce dont on a envie (ou ce qu'il reste dans nos placards), et qu'en 40 minutes, cuisson comprise, le repas est prêt !
Ici, j'ai choisi d'associer le roquefort, pour son goût corsé, à ma confiture d'oignon maison (recette à venir), sucrée et savoureuse, et le mariage s'est avéré très réussi ! Je vous invite donc à la tester, vous verrez, vous vous régalerez !


Ingrédients :
_ une pâte feuilletée,
_ 3 oeufs,
_ 3 grosses cuillères à soupe de fromage blanc,
_ 2 belles cuillères de confiture d'oignon,
_ 75g de roquefort coupé en dés,
_ 100g de lardons.


1. Tout d'abord, faites revenir vos lardons dans une poêle chaude, et ajoutez la confiture d'oignon pour qu'elle se réchauffe et devienne plus facile à mélanger. Réservez.


2. Dans un saladier, battez les oeufs avec le fromage blanc, ajoutez le roquefort, les lardons et la confiture d'oignon.

3. Versez cette préparation sur votre pâte feuilletée et enfournez à four chaud, 180°C, pendant une demie-heure.


4. Servez chaud avec une salade, ou  froide pour un déjeuner sur le pouce !



Bon appétit !


mardi 20 avril 2010

Risotto aux asperges sauvages.

       
 

On dit qu'au pied de l'arc-en-ciel se trouve un trésor... Peut-être, qui sait ? En tout cas, c'est au pied de l'asparagus que l'on trouve l'asperge sauvage, dont la saison commence vers février dans les régions au climat doux, et se termine en avril. Vous pouvez les manger en vinaigrette ou en omellette, pour ma part j'ai opté pour ce délicieux risotto. C'est simple, dès qu'on y trempe la cuillère, on a envie d'y revenir.
Alors profitez des beaux jours qui arrivent et dépêchez-vous de ramasser les derniers spécimens ! La technique est bien simple : ne ramassez que la partie qui se casse facilement avec les doigts, si cela ne vient pas, remontez le long de l'asperge, la partie serait trop dure pour être consommée.


Pour 4 personnes :
_ 300g de riz arborio, le riz risotto par excellence,
_ 2 oignon,
_ 2x25g de beurre doux,
_ 2 cubes de bouillon,
_ environ 150g d'asperges sauvages,
_ 25cl de vin blanc sec,
_ huile d'olive.


1. Délayez les cubes de bouillon dans un litre et demi d'eau chaude.

2. Coupez vos oignons en dés et faites-les revenir dans une sauteuse avec de l'huile d'olive et un des deux morceaux de beurre pendant 5 minutes.

3. Pendant ce temps, rincez vos asperges sous l'eau froide, et réservez une vingtaine de vos plus beaux spécimens. Coupez le reste en petits morceaux.


4. Ajoutez le riz aux oignons et faites-le rissoler 3-4 minutes en remuant souvent. Ajoutez les asperges coupées en morceaux.


5. Ajoutez le vin blanc, et attendez qu'il se soit évaporé pour ajoutez le bouillon.

A ce stade, votre risotto ressemble plus à une soupe peu appétissante, mais ne vous inquiétez pas, cela va vite changer !

6. Couvrez et laissez cuire 20 minutes à feu doux, en remuant de temps en temps.


7. Au bout des 20 minutes, ajoutez les asperges entières réservées et le morceau de beurre restant. Poursuivez la cuisson pour une dizaine de minutes. Si vous le désirez, vous pouvez ajouter du parmesan râpé.



Bon appétit !