mardi 22 juin 2010

Panna cotta à la vanille et coulis de framboises.

  

C'était la première fois que je faisais une panna cotta, mais j'avais goûté ce dessert dans un restaurant et je l'avais trouvé délicieux. J'ai trouvé une recette de panna cotta dans un magasine, et ai réalisé pour l'accompagner un coulis de framboises, achetées surgelées.
Je n'ai pas pris de photos lors de la réalisation de ce coulis, mais il n'a rien de compliqué. La plupart du temps, j'en prépare avec 500g de framboises (mais vous pouvez utiliser toutes sortes de fruits) que je congèle ensuite dans plusieurs petites boites pour en avoir toujours à portée, à associer avec un gâteau au chocolat, la tarte reine ou une boule de glace vanille.

I. Le coulis :
_ 500g de framboises (vous pouvez les choisir surgelées, car vu qu'elles seront cuites, vous pourrez à nouveau congeler le coulis, enfin s'il vous en reste),
_ 2 cuillères à soupe d'eau,
_ du sucre en poudre, selon votre goût et l'acidité des fruits choisis.

1. Mettez vos fruits dans un mixer et laissez tourner pendant une ou deux minutes.

2. Versez la préparation dans une casserole, ajoutez l'eau et le sucre et laissez réduire 5-10 minutes en remuant de temps en temps. Plus vous laisserez le coulis sur le feu, plus il sera épais et sirupeux.

3. Faites ensuite passer le coulis à travers un chinois pour le filtrer, si vous avez utiliser des fruits avec des petites graines, comme les fraises et les framboises par exemple.
Laissez décanter.


II. La panna cotta (pour trois verres).
_ 30cl de crème liquide,
_ 50g de sucre,
_ 2 gousses de vanille (ou une cuillère à soupe d'extrait de vanille liquide),
_ 1 feuille de gélatine.

1. Faites ramollir la gélatine dans de l'eau froide.

2. Versez la crème liquide dans une casserole, ajoutez les gousses de vanilles fendues en deux et raclées avec la pointe d'un couteau.

3. Faites chauffer doucement jusqu'à ce que la crème soit sur le point de bouillir et retirez du feu. Ôtez les gousses de vanille.


4. Ajoutez la gélatine ramollie et essorée et mélangez bien jusqu'à sa complète dissolution.

5. Répartissez la panna cotta dans trois verres et laissez refroidir. Filmez et mettez au frais pendant au moins deux heures, le temps que la crème fige.


6. Au moment de servir, versez sur chaque pana cotta deux cuillères à soupe de coulis de framboises.

Bon appétit !
  

vendredi 11 juin 2010

Quenelles à la forestière.

   

J'avais déjà présenté une recette de quenelles sur ce blog, une recette aux crevettes rose, ici. Les quenelles étaient cuites au four, et légèrement gratinées.
Cette fois-ci, je les ai faites cuire dans une sauteuse, dans leur sauce, et le résultat était excellent. Voici donc la recette.

Pour 4 personnes :
_ 12 quenelles natures,
_ 2 oignons,
_ 20cl de vin blanc,
_ 400g de champignons de Paris (vous pouvez utiliser des champignons frais ou en boite, et même choisir un mélange de champignons, pour celles et ceux qui aiment un parfum de champignon plus prononcé),
_40cl de crème liquide,
_ huile d'olive.

1. Tout d'abord, émincez vos oignons et faites-les revenir dans de l'huile d'olive. Quand ils commencent à bien dorer, ajouter les champignons et le vin blanc.

2. Remuez et laissez le vin blanc s'évaporer.

3. Ajoutez ensuite la crème liquide, remuer et déposez vos quenelles dans la sauce. Couvrez.


4. Laissez cuire une vingtaine de minutes à feu moyen, en remuant délicatement de temps en temps. En fin de cuisson, les quenelles doivent être moelleuses et bien gonflées.

C'est prêt ! Vous pouvez servir avec une viande, ou bien des légumes verts pour un repas plus léger.

Bon appétit.
   

jeudi 10 juin 2010

Poulet basquaise.

    

Aujourd'hui, une recette à base de poulet, une viande blanche, saine, qui contient relativement peu de graisse, excepté bien sûr les cuisses si l'on mange la peau.

En France, le poulet est abattu entre quarante et quatre-vingt-dix jours après sa naissance, selon le mode de production (élevage industriel ou traditionnel) qui influe directement sur sa qualité.
Certains poulets sont abattus très jeunes, au bout de quarante-cinq jours environ, et ils pèsent en moyenne 1 kilo.
Le poulet de grain - aussi appelé poulet "de marque" - est élevé "en parquet", c'est-à-dire enfermé, et abattu entre cinquante et soixante-dix jours.
D’une qualité supérieure, le poulet élevé "au parcours", c'est-à-dire en liberté, est abattu au bout de cent dix ou cent vingt jours. Ce dernier mode d’élevage donne des poulets d’un poids d'environ 2 kilos.

Pour garantir une qualité supérieure de poulet, un label a été créé : le Label Rouge. Celui-ci est homologué par le ministère de l’Agriculture et existe depuis les années 60. Il garanti notamment un élevage en plein air d’une durée supérieure à celle d’un produit standard. Ces poulets sont par ailleurs exclusivement nourris de végétaux, vitamines et minéraux, dont un minimum de 75 % de céréales. Toutes ces conditions, ainsi que la qualité supérieure des poulets Label Rouge, sont contrôlées régulièrement par un organisme homologué par le ministère de l’Agriculture.
source :l'internaute.

En France, la référence en terme de qualité reste le poulet de Bresse. Il est le seul à bénéficier d’une Appellation d’Origine Contrôlée (AOC). Élevé en plein air, il bénéficie d’un espace d’au moins 10 m² par poulet. La qualité de son alimentation le distingue aussi des autres poulets. Il est néanmoins beaucoup plus cher, et à la maison, on le réserve plutôt pour les grandes occasions comme Noël. Toutefois, si vous avez l'occasion un jour d'y goûter, il est clair que la différence est visible dans l'assiette et au palais !

D'ordinaire, je privilégie un poulet Label Rouge. Je suis comme ça. J'aime bien savoir ce que je mange, et je privilégie les aliments de qualités, dans la mesure du possible. Je ne mange pas de fraise ni de tomates en décembre, et j'essaie d'acheter aux producteurs locaux ou français, pour limiter les transports (hé oui, je suis écolo dans l'âme)... Bref, trêve de blabla, voilà la recette.

ingrédients :
_ 4 cuisses de poulet ou un poulet entier découpé,
_ 2 poivrons (j'ai choisi des rouges pour leur saveur sucrée, mais vous pouvez prendre aussi des verts),
_ 1,5L de purée de tomate,
_ 2 oignons émincés,
_ huile d'olive,


1. Faites d'abord dorer vos cuisses dans une cocotte, avec un fond d'huile d'olive pour que ça n'attache pas.
 
2. Une fois votre viande revenue, sortez-là et réservez. Rajoutez un peu d'huile et faites revenir vos oignons à feu doux.
 
3. Pendant ce temps, découpez vos poivrons. Pour ma part, j'ai choisi de découpé en petits dés un poivron et demi, et la moitié restante découpée en morceaux plus gros, pour une texture plus croquante.
 

4. Ajoutez les poivrons aux oignons. Faites revenir pendant 5 minutes.
 

5. Versez la purée de tomates et laissez mijotez pendant une demi-heure à couvert.
 

6. Ajoutez les cuisses de poulet et poursuivez la cuisson pour une autre demi-heure.
 
7. Si comme moi vous choisissez de servir ce plat avec des pâtes, arrêtez leur cuisson deux minutes avant et terminez de les cuire dans la sauce, pour qu'elles s'en imprègnent et aient plus de goût.
 
 
Bon appétit.
 

lundi 7 juin 2010

Gâche vendéene.

  

Voici une recette adaptée de celle du blog "Le Pétrin", un très joli blog aux photos superbes et aux recettes intéressantes.

Concernant la recette, je l'avoue je n'ai pas du tout suivi les temps de levée, beaucoup trop longs à mon goût (j'étais aussi très impatiente), et ma foi, le résultat n'était pas trop mal, pour une première fois ! Je retenterai volontiers l'aventure pour un prochain quatre heures !!!

Ingrédients :
_ 550g de farine,
_ 110g de sucre semoule,
_ 110g de beurre coupé en petits dés,
_ 2 oeufs,
_ 125 ml de lait,
_ 2 cuillères à soupe rases de crème fraîche,
_ 1,5 cuillère à café de sel,
_ 25g de levure fraîche (n'en ayant pas, je l'ai remplacé par 2 sachets de levure de boulanger),
_ 1 cuillère à soupe d'eau de fleur d'oranger (dans la recette originale, il y a aussi une cuillère à soupe de rhum).


1. Il faut tout d'abord avoir tous vos ingrédients à température ambiante.

2. Délayez la levure dans le lait, ajoutez les oeufs, la crème, le sel, puis la farine. La pâte va former une boule dure et friable, c'est normal, pas d'inquiétude.


3. Ajoutez ensuite le sucre en pluie : la pâte va ramollir et prendre une texture plus agréable. Poursuivez avec le beurre, et pétrir pendant 10-15 minutes. La pâte va se décoller petit à petit des parois du saladier. Vérifiez toutefois qu'elle reste fraîche (que la levure ne rentre pas en action).


4. Ajoutez le rhum et l'eau de fleur d'oranger, et pétrir de nouveau pendant 5 minutes.La pâte va devenir collante, élastique et lisse. Formez une boule, filmez et laissez reposer 3 heures ( la recette originale en préconise 6).

5. Déposez votre pâton sur un plan de travail fariné et la diviser en 2 ( en 3 dans la recette du pétrin). Formez des boules que vous laisserez reposer 5 minutes, puis façonnez chacune d'entre elle en "bâtard" : on donne une forme allongée au pâton en le roulant sur lui-même. Voici une courte vidéo qui vous montre bien comment faire, c'est ici.

6. Déposez vos gâches sur papier sulfurisé. Dorez à l'oeuf entier (oeuf salé dans la recette du pétrin) et laissez lever pendant 2 heures (3 dans la recette).

7. Dorez à nouveau et enfournez à 180°C pendant 20-25 minutes, en recouvrant d'une feuille de papier aluminium à mi-cuisson pour que le jaune d'oeuf ne noircisse pas.

Voilà, c'est prêt ! Pour ma part, je n'avais pas mis de rhum dans ces gâches, que de l'eau de fleur d'oranger, et ces gâches avaient un petit parfum de brioche des rois, très agréable ! Le plus dur, en fin de compte, c'est d'attendre que ces petites choses refroidissent, pour qu'on puisse les dévorer !

Bon appétit.