jeudi 19 novembre 2009

Ravioli au brocciu et aux épinards.




Le brocciu est le fromage corse par excellence, il se trouve d'ailleurs dans bon nombre de plats typiques de l'île de Beauté : cannelloni, légumes farcis, et bien évidemment, le fiadone. Il bénéficie d'ailleurs d'un AOC depuis 1983.
On le retrouve sur nos étals de novembre à juin, période d'allaitement des chèvres et des brebis. Sinon, c'est de la brousse, et non du brocciu.

Il est fabriqué exclusivement à partir de lactosérum (petit-lait) de chèvre ou de brebis ayant servi à la fabrication de caillés présurés.
On récupère le petit-lait auquel on ajoute 25% de lait entier (toujours de chèvre ou de brebis) et que l'on chauffe entre 80 et 90°C.
Le produit obtenu est placé dans des faisselles en plastiques pour égouttage. Autrefois, les moules étaient en osier, mais ils ne sont plus utilisés aujourd'hui car ils ne répondent pas aux normes européennes...

Il existe deux types de brocciu :
_ le brocciu frais. Blanc et crémeux, doux, il peut être dégusté simplement avec un peu de confiture ou mieux encore, un peu de sucre et d'eau de vie. Un vrai régal !
_ le brocciu "passu". C'est un brocciu qui a subit un salage sec suivi d'un affinage d'au moins 21 jours, et qui se déguste plus comme du fromage.

Si vous passez par chez nous, je vous conseille vivement d'y gouter !


Et maintenant, la recette.

Pour la pâte à ravioli :
_ 600g de farine,
_ 3 oeufs,
_ un verre d'eau.

Pour la farce :
_ 200g d'épinards,
_ 700g de brocciu.


1. Commencez par faire cuire les épinards. Plongez-les dans une casserole d'eau bouilllante salée pendant deux minutes, puis laissez-les égoutter le temps de préparer la pâte.

2. La pâte. Mélangez la farine et les oeufs, et ajoutez l'eau petit à petit jusqu'à ce que la pâte se détache des parois du saladier et forme une boule homogène. Enveloppez-la dans du film plastique et réservez à température ambiante.

3. Ecrasez le brocciu à la fourchette et ajoutez les épinards bien égouttés. Au besoin, pressez-les entre vos mains. Passez l'ensemble au mixeur pour obtenir votre farce.

4. Etalez la pâte à ravioli.

5. Si vous avez une machine à pâte prévue pour faire des ravioli, utilisez-la selon les consignes du fabricant, ou si vous avez comme moi ce type de moule, découpez un rectangle de pâte et placez-le à l'intérieur du moule. Garnissez un des deux côtés de farce (une petite cuillère à café) et humidifiez les bords de la pâte avant de refermer. Si vous n'avez pas de machine à pâte ou de moule, découpez un grand rectangle de pâte, disposez des petits tas de farce et recouvrez d'un autre rectangle de pâte. Scellez les ravioli avec un découpe pâte.




6. Réservez les ravioli sur un torchon propre légèrement fariné jusqu'au moment de les faire cuire. Vous pouvez également les préparer à l'avance et les garder dans une boite hermétique farinée, pour éviter qu'ils ne se collent entre eux.



Comme accompagnement, j'avais pévu une sauce tomate, mais après avoir fini ma pâte, il me restait de la farce. Comme je n'avais pas envie de refaire de la pâte, j'ai essayé de faire une sauce avec la farce qui me restait. J'ai ajouté 20cl de crème semi-épaisse, j'ai fais revenir le tout pendant quelques minutes et finalement, le résultat s'est avéré excellent !

Bon appétit !



samedi 14 novembre 2009

Navettes à l'eau de fleur d'oranger.




Les navettes provençales sont de délicieux biscuits, croquants à l'extérieurs, tendres à l'intérieur, façonnées en forme de barquettes, qui sont traditionnellement dégustés à la Chandeleur.


Deux histoires se partagent leur origine.

L'une raconte que les navettes auraient été créées pour commémorer l'arrivée depuis la Terre Sainte des deux "Marie", Sainte Marie-Magdeleine et Sainte Marthe, qui mouillèrent à Saintes-Maries de la mer, en Provence, le 2 février, il y a plus de 2000 ans.

L'autre parle d'une statue de vierge, qui s'échoua sur les bords du Lacydon, non loin de Marseille, à la fin du XIIIème siècle.
En bois polychrome, sa robe vieillie et meurtrie par la patine, la vierge portait une couronne d'or. Il n'en fallait pas plus pour que le peuple vit là une marque du destin et un signe de protection, et lui consacra une savoureuse pâtisserie : la navette.

Dans les deux cas, c'est l'arrivée par la mer qui donne son nom au biscuit, ce qui montre bien que Marseille est une ville dont l'histoire est intimement liée à la Méditerranée. Les biscuits auraient la forme de petites barques car nave signifie barque, et de nave elles seraient devenues navette.

Toujours est-il qu'en 1781, Mr Aveyrous, fondateur du célèbre Four des Navettes, près de l'abbaye de Saint-Victor, eut l'idée de donner à son biscuit la forme d'une barquette, puisqu'il était depuis toujours lié à la fête de la Chandeleur, que les chrétiens célèbres le 2 février.
Ce jour-là, alors qu'ailleurs on fait sauter les crèpes, en Provence, après la procession, on dégustait des navettes. A l'époque, on les achetait par douzaine, une pour chaque mois de l'année. Aujourd'hui encore bénis par l'archevèque de Marseille, ces biscuits étaient assimilés aux cierges bénis de la Chandeleur, dont les flammes étaient sensées protéger les mas et les bergeries de la foudre ( la religion catholique étant hautement ancrée dans les traditions provençales).

On peut encore trouver des navettes au Four des Navettes, qui existe toujours plus de deux siècles après sa création, rue Sainte, quartier de Saint Vistor, à Marseille. Alors si vous passez par-là, rendez lui une petite visite gourmande.


En attendant, vous pouvez toujours réalisez celles-ci, qui sont tout aussi bonnes. Elles se conservent très bien dans une boite en fer, et passées juste quelques minutes au four avant de les déguster, c'est un délice ! Une bonne idée pour vos paniers garnis de Noël !


Recette pour une quarantaine de navettes :
_ 700g de farine,
_ 200g de sucre,
_ 60g de beurre mou,
_ 3 oeufs,
_ 30ml de lait,
_ 70ml d'eau,
_ 3 cuillères à soupe d'eau de fleur d'oranger,
_ une pincée de sel.

1. Dans un grand saladier, faites un puit avec la farine.

2. Ajoutez le sel, le sucre, le beurre ramolli et les oeufs. Mélangez bien.



3. Ajoutez peu à peu les liquides, l'eau en dernier. Vous devez obtenir une pâte lisse et homogène.
4. Divisez votre pâte en cinq morceaux, et façonnez chacun en un long boudin d'environ un doigt d'épaisseur.

5. Divisez chaque boudin en morceaux de huit centimètres de long et pincez leurs extrémités, pour faire les pointes de la barque.

6. Disposez vos navettes sur une plaque à pâtisserie beurrée et incisez-les en leur centre dans la longueur avec la pointe d'un couteau.
A la cuisson, la fente va s'ouvrir pour former l'intérieur de la barque.



7. Laissez reposer les navettes pendant deux heures.

8. Enfournez à 160°C jusqu'à ce que les navettes prennent une teinte légèrement dorée.


Bon appétit.


mercredi 11 novembre 2009

Chou farci.






Les filles naissent dans les roses, et les garçons dans les choux...


Le chou, un légume de la famille des crucifères (radis, navet, moutarde, roquette), pousse spontanément au bord de l'océan. Il est un allié minceur car très pauvre en calories, et cette famille de légumes protègerait même de certains cancers, comme ceux du poumon et de l'intestin. En choucroute, il aida d'ailleurs les marins à se protéger du scorbut durant les longues traversées.

Sa culture remonte à la plus haute antiquité. Les grecs le servaient en soupe aux jeunes mariés le matin de leur nuit de noce : voilà d'où vient la légende des enfants qui naissent dans les choux !

Si on retrouve toutes sortes de choux toute l'année sur nos étals, ils sont plus abondants en mars et en octobre. Vous avez le choix entre des choux lisses appelés "cabus" comme le chou rouge ou le chou blanc, et les choux à feuilles cloquées, comme le chou vert et le chou de milan. A vous de choisir selon votre préparation. Sachez toutefois que si vous utilisez un chou à feuilles cloquées, il vaut mieux le blanchir quelques minutes, ça le rendra plus digeste.

Attention, la recette qui suit est longue à exécuter, le plan de travail finit en désordre, mais elle est vraiment délicieuse, alors si vous êtes un amateur de choux, n'hésitez pas !


La recette :

  • Pour la farce :
_ 500g de viande de boeuf hachée,
_ 300g de poitrine de porc coupée en petits dés, ou à défaut 300g de lardons,
_ 2 oignons,
_ 1 gousse d'ail.

  • Pour la sauce :
_ 2 oignons,
_ 1,5L de purée de tomate,
_ huile d'olive.

  • Et biensûr :
_ 1 chou vert,
_ de la ficelle de cuisine,


1. Tout d'abord, préparez une sauce tomate basique : pour moi, les oignons émincés revenus dans de l'huile, l'ajout de la purée de tomate et de 4 belles cuillères à soupe d'huile d'olive. Faites mijoter le temps de préparer votre chou.

2. Détachez les feuilles du choux et plongez-les dans de l'eau bouillante pendant 10 minutes, puis laissez-les égoutter le temps de préparer la farce.

3. Hachez l'ail et  les oignons et faites-les revenir dans un peu d'huile. Ajoutez la viande hachée et la poitrine coupée en petits morceaux. Laissez cuire 2-3 minutes, le temps que la viande cuise.

4. Placez la feuille de chou face intérieure vers vous. Déposez-y 2 cuillères à soupe de farce, repliez le côté gauche et le droit vers l'intérieur de la feuille puis le bas de la feuille et enfin finissez en rabatant le haut de la feuille vers le bas en dernier. Je me rends compte que j'aurais dû prendre des photos pour que tout ceci soit plus clair, mais ce n'est pas évident quand on a les mains pleines...

5. Ficelez le tout comme vous emballeriez un paquet cadeau.

6. Préchauffez votre four à 180°C.

7. Roulez chaque farci dans de la farine et dorez-les de chaque côté dans de l'huile chaude.



8. Rangez les feuilles farcies dans un plat. Versez la sauce par-dessus. Avant d'enfourner, si vous le désirez, parsemez votre plat de gruyère rapé ou de parmesan et enfournez pour une demi-heure.





Bon appétit.


lundi 9 novembre 2009

Huiles hydrogénées et tarte aux pommes.






J'ai créé ce blog pour partager des recettes simples, de la vie de tous les jours, pas forcément gastronomiques mais très bonnes, faciles à réaliser et relativement peu coûteuses, parce que tout le monde n'a pas la chance de faire ses courses sans regarder les prix.
Quand je le peux, j'achète des produits bio, mais il faut bien avouer qu'ils sont plus chers que les autres, alors j'achète des produits les moins transformés possible, pour éviter d'y trouver les saletés que les industriels y mettent, comme par exemple les huiles hydrogénées. J'en entendais souvent parler, alors j'ai mené ma petite enquête, et voilà ce que j'ai trouvé (ce billet n'est pas là pour vous dire quoi acheter, mais plutôt pour vous informer sur ce que vous achetez).



  • Tout d'abord, quelques infos techniques.

Les huiles alimentaires sont constituées à 100% de lipides, eux-même composés principalement de 3 familles d'acides gras :
_ les acides gras saturés ( les atomes de carbone de la molécule sont totalement saturés en hydrogène, d'où le nom) : on en trouve dans les huiles de coco, de palme, dans les viandes grasses comme le boeuf ou le mouton... Consommés en excès, ils sont néfastent pour la santé, augmentent le taux de mauvais cholestérol, les problèmes cardiovasculaires...
_ les acides gras mono-insaturés : Ils contiennent les fameux oméga 9. On en trouve dans l'huile d'amande, d'arachide, d'avocat, de colza, de noisette, d'olive, mais aussi dans les poissons gras comme le thon, le saumon, le maquereau, la sardine ou encore le hareng...
_ les acides gras poly-insaturés : ils contiennent les oméga3 et 6. On en trouve dans l'huile de lin, de bourrache, de noix, de pépin de raison, de tournesol ou dans les poissons gras (encore eux, donc si vous les aimez, n'hésitez pas à en manger). Il jouent de nombreux rôles dans la croissance cellulaire, la reproduction, le système immunitaire et ont un effet protecteur pour les artères. Pour la petite info, les Inuits, grands consommateurs de poissons gras, ne sont presque jamais atteints de maladies cardiaques. Comme quoi la nature fait bien les choses.

Ces huiles qui, au naturel et consommées avec modération, sont excellentes pour la santé, deviennent nocives une fois transformées.


  • Et les huiles hydrogénées, dans tout ça, me direz-vous ?

Le problème, pour les industriels, est que ces huiles, à cause de la lumière, de la chaleur ou de l'air, s'oxydent, rancissent, ce qui modifie leur goût, et des composés dangereux pour la santé peuvent apparaître. Elles ne sont alors plus consommables.
La solution, selon eux ? Rajouter de l'hydrogène. On parle alors "d'huile hydrogénée" ou "acides gras trans" (les atomes d'hydrogènes ajoutés passent de la position cis à la position trans) : l'huile passe de l'état liquide à l'état solide, ce qui prolonge la stabilité et la durée de vie des produits qui en contiennent. Et au passage, cela permet aux industriels de faire des économies : ils remplacent le beurre par de l'huile bon marché comme l'huile de palme (là aussi, encore un scandale, si ça vous intéresse, cliquez ici).
Dans des produits où l'on devrait donc retrouver du beurre, comme les biscuits, les pâtes à tarte, on trouve des acides gras trans, qui sont d'origine "artificielle" (on ne les retrouve que très peu à l'état naturel dans les aliments.)



  • La conséquence pour les consommateurs.

Les gros consommateurs d'acides gras trans ont 2 à 3 fois plus de risque d'avoir un infarctus, ils augmentent les taux de cancer, diminuent la sensibilité des cellules à l'insuline (en résultent des problèmes de diabète), diminuent la production de lait (pour les femmes désireuses d'allaiter), et, en plus de faire monter le taux de mauvais cholestérol, font baisser le taux de bon cholestérol. Alors, c'est pas beau le progès ?

Evidemment, les plus touchés sont les enfants puisque ce sont eux qui sont les plus susceptible de manger des aliments qui en contiennent : pâtisseries industrielles, gâteaux, viennoiseries, plats surgelés, barres chocolatées, bonbons (comme si le beurre entrait dans la composition des bonbons...). Si vous voulez vous rendre compte de l'étendue des dégats, voici une liste non-exhaustive des produits contenant des acides gras trans : ici.



  • Comment les reconnaître ? Que faire ?

Quand vous faîtes vos courses au supermarché, pensez à regarder la liste des ingrédients des produits que vous achetez. Les ingrédients sont listés par quantité, de la plus importante à la plus faible. Si vous lisez "huile hydrogénée", "huile partiellement hydrogénée" ou "acide gras trans", fuyez !!! Encore plus s'ils apparaissent en première ligne ! Et la marque importe peu. Ainsi pour la pâte feuilletée de cette recette, j'utilise une marque distributeur, la seule "pur beurre" que j'ai trouvée, alors que toutes les grandes marques utilisent des huiles hydrogénées, même certaines pâtes bio !!!!  Où alors je relève mes manches et je privilégie le "fait-maison".

Il ne faut pas négliger notre pouvoir de consommateur.
Si nous décidons d'éliminer ces produits de notre consommation, dans quelques années les distributeurs les élimineront aussi : l'industrie produit ce que les consommateurs demandent.
Au Canada, par exemple, les produits contenant plus de 2% de gras trans sont interdits à la vente, alors qu'en France certains en contiennent plus de 20%. Les mentalités commencent à évoluer puisque maintenant, le "sans huile hydrgénée" devient même un argument de vente (référence à une pub qui passe en ce moment à la télé, pour des biscuits au chocolat qui ont le sourire, si vous voyez ce que je veux dire...).

Si vous ne voulez (ou ne pouvez) passer votre vie en cuisine, privilégiez les produits pur beurre.
La meilleure solution reste quand même de cuisiner un peu plus. Plus vous mangerez du fait-maison, moins vous risquerez de consommer des huiles hydrogénées.
Alors, ami(e)s blogguer(euse)s, tous à vos fourneaux !!!
autres infos : radio-canada


Sur un ton plus léger, voilà la recette.

Tarte aux pommes.

_ 1 pâte feuilletée pur-beurre,
_ 20cl de crème liquide,
_ 2 oeufs,
_ 80g de sucre,
_ 4 ou 5 pommes, selon leur taille.


1. Commencez par préparer la crème, pour laisser au sucre le temps de se dissoudre : battez les oeufs avec la crème et le sucre, et laissez reposer à température ambiante.

2. Pelez et évidez les pommes. Découpez-les en lamelles assez fines.



3. Sortez la pâte feuilletée du frigo et placez-la dans un moule.

4. Si, comme moi, vous rangez vos morceaux de pommes un par un, préchauffez votre four à 180°C à ce moment-là, ça suffira amplement, sinon, prévoyez de le préchauffer plus tôt.

5. Disposez vos tranches de pommes sur la pâte selon le dessin de votre choix.



6. Versez par-dessus la crème avec douceur, pour ne pas "casser" votre beau travail.



7. Enfournez votre tarte pour 30-35 minutes.

Servez tiède avec un peu de chantilly ou de glace à la vanille, ou bien juste nature. Et quand il fait froid, avec un bon chocolat chaud, c'est encore meilleur.


Bon appétit.






samedi 7 novembre 2009

Petits supions en sauce tomate.




   
Qu'est-ce que c'est que ça ?
A Marseille, ma ville natale, on appelle les seiches "supions", donc ne vous affolez pas, il n'y a aucun asticot au menu...

La seiche est un mollusque voisin du calamar, dont la tête porte huit bras courts munis de ventouses et deux grandes tentacules, et qui projette un liquide noir (sépia) lorsqu'il est menacé.
Pour les nettoyer, il faut d'abord extraire l'os qu'elles renferment (l'os de seiche, qui est parfois vendu en animalerie et que vous pouvez trouver lors d'une ballade sur la plage), et enlever délicatement la poche qui contient le sépia en évitant de la percer, ou vous en aurez plein les mains.

Pour vous évitez tous ces tracas, vous pouvez acheter des seiches surgelées, crues, prêtes à l'emploi.





  • Recette :

_ 1 kilo de petits supions vidés et nettoyés,
_ 4 oignons,
_ 1 gousse d'ail,
_ 1L de purée de tomate,
_ huile d'olive.

1. Si vous faites le choix des seiches surgelées, vérifiez que le petit "bec" noir qui leur sert de bouche ait bien été enlevé. Si ce n'est pas le cas, pressez légèrement, il sortira tout seul. Pour ma part, j'en ai touvé une dizaine sur le kilo, et c'est assez désagréable de tomber dessus, c'est comme croquer sur un gros grain de sable...


2. Dans une cocotte en fonte ou une sauteuse, faites revenir l'ail et les oignons avec un peu d'huile d'olive. Ajoutez les supions et poursuivez la cuisson à feu doux. Les supions vont rendrent de l'eau, mais c'est tout à fait normal. Ne la jetez pas, elle parfumera la sauce.

3. Ajoutez la purée de tomate, et laissez mijoter à feu doux à découvert pendant 10 minutes, puis couvrez et poursuivez la cuisson pendant encore une demi-heure.
Si vous aimez le côté relevé, vous pouvez ajouter un piment entier ou de la poudre de piment (avec parcimonie, au risque de vous retrouvez la bouche en feu).

4. Servez sur du riz ou des pâtes. Pour nous, c'étaient les deux. M. Fait Maison voulait du riz, et moi des pâtes (origines obligent).


Bon appétit.


vendredi 6 novembre 2009

Pain maison façon ciabatta.




Pourquoi façon ciabatta ? Parce que dans la recette originale de la ciabatta, qui vient d'Italie, il faut réaliser la veille ce que l'on appelle un biga, espèce de levain. Mais même si j'adore le tout fait maison, la première fois que j'ai réalisé cette recette j'étais un peu pressée, et du coup j'ai remplacé le biga par un sachet de levure du boulanger. Le pain était excellent et ressemblait à s'y méprendre à de la ciabatta. Mie moelleuse et aérée, léger parfum d'huile d'olive. Recette aimée, recette aussitôt adoptée.

Depuis, je n'ai toujours pas essayé de faire ce pain avec le biga, il faudrait que je m'y mette tout de même, au moins pour voir la différence.


  • Recette :
_ 460g de farine + une petite poignée pour le plan de travail,
_ 200 ml de lait tiède,
_ 50 ml d'eau tiède,
_ 5 cuillères à soupe d'huile d'olive,
_ 1 sachet de levure de boulanger,
_ 1 cuillère à café de sel.

1. Délayez la levure dans un peu d'eau tiède et laissez reposer une dizaine de minute environ.

2. Dans un grand saladier ou le bol de votre robot malaxeur si vous vous en avez un, ajoutez le levain, le lait, l'eau, l'huile et le sel.

3. Mettez en marche le robot ou utilisez les crochets de votre fouet électrique et ajoutez la farine petit à petit jusqu'à ce que la pâte soit uniforme et élastique. Par contre, elle doit rester légèrement collante, c'est tout à fait normal si elle ne se décolle pas des parois du saladier.

4. Couvrir d'un torchon et laissez reposer une bonne heure, près d'une source de chaleur si possible.

5. L'heure écoulée, étalez votre pâte sur le plan de travail fariné en un grand rectangle, et rabattez-la en trois dans le sens de la longueur pour obtenir un long rectangle.

6. Donnez un léger coup de rouleau dans le sens de la longueur pour souder la pâte, puis rabattez-la à nouveau en trois, de manière à former un petit carré, mais très haut.

7. Abaissez la pâte au rouleau pour obtenir à nouveau un rectangle d'environ un centimètre d'épaisseur. Farinez légèrment le dessus.

8. Sur une plaque huilée, disposez votre pâton et laissez-le lever encore une bonne heure, toujours près d'une source de chaleur si possible afin d'activer la fermentation.

9. Préchaufez votre four à 220°C.

10. Avant d'enfourner, baissez la température à 200°C et ajoutez un plat contenant un peu d'eau dans le fond du four, ou utilisez le lèche-frite.

11. Faitez cuire 20-25 min. La croûte doit avoir une jolie couleur miel et le dessous du pain doit sonner creux (c'est un conseil glané pour savoir si un pain est cuit, mais je trouve qu'il est difficile de toquer sur un pain brûlant, pas vous ?)





  • Pour réaliser un biga (pour un pain de 500g), à effectuer la veille :
_ 4g de levure fraîche,
_ 225g de farine blanche,
_ 200 ml d'eau tiède.

Dans un saladier, faites un puit de farine et ajoutez la levure délayée dans l'eau. Mélangez bien. Filmez et laissez fermenter à température ambiante au minimum 12 heures (au delà de 20h, mettez le saladier au frigo). Le biga doit buller légèrement, signe d'une bonne fermentation.


Bon appétit.


jeudi 5 novembre 2009

Poêlée de champignons en persillade.

Promenons-nous dans les bois...

Au départ, la ballade était prévue pour ramasser des arbouses (recette à venir), quand je suis tombée sur ça :



C'est l'avantage d'habiter à la campagne. On est chaque jour agréablement surpris.
Ici, la saison des champignons bat son plein, j'avais d'ailleurs prévu au cas où deux paniers.
La récolte n'était pas mauvaise : quelques beaux cèpes et un petit lot de girolles.

Cependant, je me dois de vous mettre en garde : si la cueillette des champignons est un réel plaisir, je vous recommande toutefois de ne ramasser que ceux que vous connaissez. Si certains champignons se reconnaissent aisément (je pense notamment aux pieds de mouton et à leurs petits picots sous le chapeau), d'autres peuvent êtres toxiques, voire mortels, telles les célèbres amanites.

En cas de doute, laissez le champignon ou bien faites-le vérifier par votre pharmacien. Mieux vaut un champignon de moins dans votre panier qu'un séjour à l'hôpital.

Par exemple, on peut parfois confondre la girolle avec le clitocybe de l'olivier, très toxique !
Alors que la girolle est de couleur jaune et est ridée quand on la retourne, le clitocybe est orange cuivré, et son chapeau abrite de vraies lamelles. On le trouve en général près des souches de chênes et d'oliviers (d'où son nom), alors que la girolle pousse le plus souvent dans la mousse, sous les ronces ou des tas de branches. Un examen en détail du champignon peut éviter bien des désagréments.



  • La girolle.

Ne la passez jamais sous le robinet, la girolle est une véritable éponge et se gorgerait d'eau. Pour la nettoyer, grattez-la avec la pointe d'un couteau ou brossez-la. Cuisinez-la à feu doux, sinon elle risquerait de devenir caoutchouteuse. Laissez-la rendre son eau, puis ajoutez ail et persil.



  • Le cèpe.

Ce sont des bolets appartenant au genre boletus. Tous sont excellents et se distinguent des autres bolets par leur chair très ferme qui reste toujours blanche.
Il en existe plusieurs variétés, dont la couleur du chapeau dépend de l'arbre auquel le champignon est associé.
Comme la girolle, évitez de le nettoyer sous l'eau. Utilisez une brosse ou un linge humide.
Retirez la mousse, et si la peau du chapeau est flétrie et se rétracte sur les bords, retirez-la aussi. Si elle est impeccable, vous pouvez la laisser.

Quand vous les ramassez, privilégiez les cèpes à la mousse jaune ou verte plutôt que brune, c'est un gage de fraîcheur.

Une petite astuce : les cèpes peuvent parfois contenir des petits vers. Pour les faire sortir, placez les champignons dans un plat recouvert de film plastique. Les vers sortiront des cèpes à la recherche d'air et viendront se coller sur le film que vous n'aurez plus qu'à jeter.


  • La recette.

1. Nettoyez bien vos champignons, à la brosse ou avec un linge humide, et coupez la partie terreuse.

2. Découpez les cèpes en tranches, mais vous pouvez laisser les girolles entières si vous le désirez.

3. Dans une grande poêle, faites dégorger vos champignons à sec ou dans un peu d'huile, puis rajoutez la persillade. Ne vous inquiétez pas si le volume de champignons diminue, c'est tout à fait normal.



4. Vous pouvez soit les servir tels quels ou bien ajouter un peu de crème fraîche afin de faire une sauce forestière qui accompagnera parfaitement une viande grillée ou des tagliatelles fraîches.


Bon appétit.


mercredi 4 novembre 2009

Tendre rôti de porc et ses petites carottes à l'orange.




Le plus dur, quand on fait cuire un rôti de porc, est d'éviter qu'il ne durcisse et se déssèche.

Il y a quelques temps, j'avais vu une émission de tv où le chef invité disait qu'il ne fallait pas dépasser les 58°C pour que le rôti soit tendre, mais que la cuisson prenait évidemment beaucoup de temps.
Cette idée me trottait dans la tête depuis un moment, alors j'ai eu envie d'essayer.

J'ai enfourné un rôti de 1,2Kg à 80°C (60° me semblait juste tout de même) pendant 2 heures, puis j'ai augmenté la température à 160° pendant encore 1h30 de cuisson. En fin de cuisson, j'ai ajouté un peu de vin blanc dans le plat pour déglacer le jus, et j'ai laisser reposer le rôti dans le four éteint une dizaine de minutes.

Pour l'accompagner, j'ai eu envie de carottes à l'orange (non, non, ce n'est pas un pléonasme), et je dois avouer que le mariage est réussi.




Alors voilà la recette.


  • Carottes à l'orange :

_ 500g de carottes coupées en rondelles très fines,
_ le jus de deux oranges (pour moi 50ml),
_ 2 oignons,
_ 1 cube de bouillon de boeuf,
_ 1 cuillère à soupe de sucre en poudre.

1. Emincez finement les oignons et faites-les revenir dans un peu d'huile d'olive.

2. Ajoutez les carottes, la cuillère de sucre et le jus d'orange.

3. Quand le jus d'orange est quasiment absorbé, ajoutez le cube de bouillon dissout dans un litre d'eau chaude.

4. Laissez mijotez pendant une demi-heure, le temps qu'une petite sauce se forme.

5. Quand vous sortez le rôti du four, ajoutez les carottes dans le plat pour qu'elles se mélangent au jus de la viande.

Un peu long, mais je n'ai pas regretté du tout.
Croyez-le ou pas, mais le rôti était vraiment tendre, et Mr. Fait Maison s'est régalé. "Tu pourras en refaire", m'a-t-il.  Et l'association avec les carottes très agréable en bouche.


Bon appétit.


mardi 3 novembre 2009

Tarte "Reine".

Tarte "Reine" ou tarte au fromage.
Pourquoi Reine ? Parce que c'est le prénom de ma grand-mère, et c'est elle qui m'a transmise cette recette.
Elle faisait cette tarte lors des repas du dimache. Et comme je l'affectionne particulièrement, j'ai décidé de la rebaptiser en son honneur.


Il vous faut :
_ une pâte à tarte (feuilletée ou brisée, selon vos goûts),
_ 700g de fromage blanc,
_ 6 oeufs,
_ 150g de sucre en poudre,
_ 2 cuillères à café de semoule fine.


1. Préchauffez votre four à 180°C.

2. Saupoudrez votre pâte à tarte de semoule fine. C'est une petite astuce pour absorber l'excédent d'eau que rejette le fromage blanc lors de la cuisson. Et comme la semoule est disposée sur la pâte, on ne la sent même pas.

3. Séparez les blancs des jaunes. Montez les blancs en neige.

4. Mélangez les jaunes avec le sucre en poudre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajoutez le fromage blanc.



5. Versez la préparation sur la pâte à tarte et enfournez pendant 40-45 minutes, jusqu'à ce que le dessus de la tarte ait bien bruni.
Attention, la préparation au fromage blanc double de volume durant la cuisson, à cause des blancs en neige. Alors prévoyez de descendre la grille de votre four avant d'enfourner.

Vous pouvez accompagner cette tarte d'un coulis de framboise ou de chocolat liquide, c'est un vrai délice.


Bon appétit.


lundi 2 novembre 2009

Petites aumônières aux pommes.

Il y a des plats que l'on affectionne tout particulièrement, parce qu'ils nous ramènent en enfance...

Quand j'étais petite fille, lorsque ma grand-mère faisait une tarte, elle faisait elle-même sa pâte. Jamais elle ne serait allée au supermarché en acheter une ! Et quand il lui restait des chutes de pâte, elle façonnait des espèces de petites aumônières aux fruits.
Simplement garnies de petits morceaux de pomme, d'un peu de beurre et d'un peu de sucre, parce qu'à l'époque, rien ne se perdait. Idem sur le dessus, ce qui donnait un petit caramel qui collait aux dents et que j'adorais.
Et ces petites aumônières, ce sont mes madeleines de Proust à moi. Je ne peux pas m'empêcher aujourd'hui de faire de la pâte exprès pour en faire des aumônières, que je savoure de tout mon coeur.

Et vous, avez-vous aussi un dessert qui vous transporte des années en arrière ?


  • Pour la pâte :
_ 200g de farine,
_ 1 oeuf,
_ 50g de beurre fondu,
_ 3 cuillères à soupe de sucre,
_ 2 cuillères à soupe de lait,
_ un demi sachet de levure chimique.

1. Mélangez d'abord tous les ingrédients liquides, ajoutez ensuite le sucre puis la farine mélangée à la levure, petit à petit.

2. Formez une boule, enveloppez-là dans du film plastique et laissez reposer à température ambiante.



  • Pour les aumônières :
_ 3 petites pommes,
_ du beurre,
_ du sucre en poudre,
_ un peu de lait.

1. Préchauffez votre four à 180°C.

2. Pelez et épépinez les pommes, et découpez-les en petits dés.

3. Découpez des cercles de pâte à l'aide d'un emporte-pièce ou d'un bol.

4. Garnissez-les de quelques morceaux de pomme, d'une cuillère à café de sucre en poudre et d'une noix de beurre. Fermez-les en ramenant les coins au centre. Au besoin, humidifiez légèrement les bords de la pâte.

5. Remettez une noix de beurre sur l'aumônière fermée, un peu de sucre en poudre et enfournez pendant 20-25 minutes jusqu'à ce qu'un petit caramel se forme autour.




Bon appétit.


Histoire de faire connaissance.

Hier, j'ai eu l'agréable surprise de voir que des visiteurs de plusieurs pays étaient venus sur ce blog, et j'en étais très contente, mais si j'avais pû, j'aurais bien voulu échanger quelques mots avec chacune (ou chacun) d'entre vous. Hélas, personne n'a désiré laisser de commentaire, à part Elofleur, que je remercie et qui tient un très joli blog de cuisine : Des fleurs...à la cuisine .

Peut-être que ce blog ne vous a pas inspiré...

En tout cas, je me suis dit que c'était peut-être à moi de "faire le premier pas", car après tout, un blog c'est fait pour échanger, partager ses recettes mais aussi ses impressions ou des petits riens.

Alors voilà, je m'appelle Marina, je suis une toute jeune femme au foyer. J'habite en Corse, dans le sud de la France, dans un petit village de 500 habitants qui s'appelle Rogliano.
Aujourd'hui, le temps est gris, la pluie commence même à tomber, et j'ai beau être en plein milieu de la méditerranée, le poêle à bois chauffe à plein régime.

Ici, c'est le temps des champignons (un futur billet en perspective), les châtaigniers nous offrent leurs dernières bogues piquantes et quand le temps sera plus clément, j'irai faire une après-midi cueillette, histoire d'alimenter ce blog avec des recettes "terroir".





Photos prises de mon balcon au printemps et à l'automne (aujourd'hui).

Il est 16h24, il fait 14°C dehors.

Et chez vous ? Quel temps fait-il ? Avec le décalage horaire, quelle heure est-il ?
Bref, dites m'en un peu sur vous, histoire de faire connaissance....

dimanche 1 novembre 2009

Tiramisù tout fait maison.


A cause de mes origines (mon grand-père est italien, calabrais, même), je cuisine beaucoup de plats en sauce rouge, mais je fais aussi souvent du tiramisù.
J'aime beaucoup ce dessert, il est frais, savoureux et délicatement alcoolisé.
Son côté crémeux est dû au mascarpone, un fromage italien très riche en graisse, l'équivalent dans la cuisine italienne de notre crème fraîche. Traditionnellement élaboré à partir de crème de lait de bufflonne (comme la "vraie" mozzarella), on le trouve dans nos supermarchés réalisé à partir de lait de vache.

Côté alcool, dans la recette traditionnelle on utilise du marsala sec (sans amandes ni oeufs), mais je préfère utiliser du Shéridan (mélange de liqueur de café et de vanille). Ce n'est qu'une affaire de goût, vous pouvez choisir de mettre un petit verre de cognac ou d'amaretto, cela convient très bien aussi.

J'ai intitulé cette recette "tout fait maison" car j'ai confectionné un biscuit de Savoie à la place des biscuits à la cuiller. Il les remplace parfaitement, c'est un gâteau très léger et côté pratique, cela facilite grandement la vie d'avoir à adapter un gâteau à son plat plutôt que de tremper dans le café des dizaines de boudoirs, ce qui prend nettement plus de temps.



  • Biscuit de Savoie :
_100g de farine,
_ 150g de sucre en poudre,
_ 4 oeufs,
_ 3 cuillères à soupe de lait,
_ le zeste d'un citron (ici non mis pour conserver un goût neutre).

1. Préchauffez votre four à 160°C.

2. Séparez les blancs des jaunes. Montez les blancs en neige.

3. Mélangez les jaunes avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse.

4. Ajoutez le lait (sinon la pâte deviendrait trop compacte et ce serait difficile d'ajouter la farine).

5. Ajoutez la farine petit à petit. Vous pouvez utiliser un tamis si vous en avez un.

6. Ajoutez les blancs et mélangez doucement.

7. Versez la pâte dans un moule beurré et enfournez pour 45 minutes.
Attendez un peu que le gâteau refroidisse avant de le démouler. Il va se rétracter légèrement et l'opération sera plus facile.

8. Découpez votre gâteau en deux dans le sens de l'épaisseur et réservez à température ambiante.

P.S.: mea culpa, j'ai oublié de prendre des photos du biscuit de savoie, toutes mes excuses.



  • Tiramisù :
_ 1kg de mascarpone,
_ 8 oeufs extra-frais car utilisés crus,
_ 150g de sucre en poudre,
_ 500ml de café,
_ 1 bonne rasade d'alcool de votre choix,
_ du cacao en poudre (vous pouvez utiliser du cacao en poudre sucré ou bien du Van Houten, pour un goût plus corsé et une couleur plus foncée),
_ biscuit de Savoie réalisé préalablement.
( Les mesures sont données pour un beau plat de tiramisù et pour une famille plutôt gourmande, mais si vous ne comptez faire que quelques verrines divisez biensûr les quantités).

1. Séparez les blancs des jaunes. Montez les blancs en neige (oui, il vaut mieux avoir un batteur électrique pour cette recette...).

2. Mélangez avec vigueur les jaunes et le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse, puis ajoutez le mascarpone (500g à la fois, pas plus) et la liqueur. Personnellement, je préfère ajouter la liqueur à la crème plutôt que dans le café car dans ce cas je trouve le parfum d'alcool trop présent. Ici la crème est juste parfumée et cela convient même aux personnes qui n'aiment pas l'alcool.



3. Ajoutez les blancs à la préparation.

4. Choisissez un joli plat car il servira de plat de présentation.



5. Découpez votre biscuit de savoie afin de l'adapter à votre plat (vous devez pouvoir faire deux couches de biscuit). Imbibez-le bien de café.

6. Ajoutez une couche de crème, saupoudrez de cacao et recommencez avec une couche de biscuit imbibé de café, une couche de crème et une couche de cacao.

7. Entreposez au frais au minimum 6 heures, l'idéal étant tout de même une journée : la crème raffermit et l'ensemble gagne en tenue.


Bon appétit.