Jeudi dernier, nous avons eu droit à un orage de fin du monde : des éclairs qui tombaient sur la colline d'en face, et le tonnerre qui grondait juste au-dessus de nos têtes et faisait vibrer les vitres des fenêtres. Moi qui craint le déchaînement des éléments, là je peux vous dire que je ne faisais pas la fière !!! J'étais recroquevillée sous la couette, collée à mon homme qui riait de ma frayeur. Soudain, tout a disjoncté, et nous avons senti une vague odeur de brûlé provenant du salon... Panique à bord ! Le lendemain, l'électricité était revenue, tout semblait fonctionnner, sauf qu'au moment de se connecter à internet... Rien. La livebox était pourtant sous tension, mais plus d'internet ni de téléphone. Incompréhensible, d'autant que l'ensemble des appareils informatiques sont branchés sur un onduleur, qui fait aussi parafoudre... Bref.
La télé marchait encore, au moins ça, enfin, jusqu'à ce que l'homme de ma vie joue au docteur et essaie une remise à zéro dans l'espoir de relancer la machine. Erreur fatale ! Plus de télé non plus, l'appareil n'arrivait plus à se connecter à la livebox.
Appelons donc le service client, et après 10 minutes d'attente, une jeune femme, fort agréable heureusement, me fait faire toute une série de débranchements, rebranchements, et annonce le verdict : la livebox est bonne pour la casse.
Tout ceci arrivant biensûr un vendredi soir. Pas de boutique orange ouverte le samedi, dois donc descendre lundi à Bastia, deux heures de trajet juste pour changer de livebox. Je me dois, à ce stade de l'histoire, de préciser que M. Fait Maison est un accro de la télé et d'internet, il fait tout un caca nerveux s'il ne peut pas aller voir sa météo en direct, et avoir la télé en fond sonore, même s'il dort devant. Autant vous dire que les trois derniers jours avaient été pénibles...
Arrivée à Bastia, enfin, je me rends dans la boutique, en plein centre ville biensûr, et là, c'est le drame !
_ la jeune fille de la boutique : Bonjour madame, vous venez pour échanger une livebox ?
_ moi (dans ma tête : Ben oui, tu vois pas le gros sac que je me trimbale ?) : Oui mademoiselle, c'est exact (toute contente de ne pas faire la queue, le magasin est vide).
_ la jeune fille : Heu, je crois qu'on n'en a plus, dit-elle en s'éloignant vers le guichet, interrogeant du regard un monsieur à la moustache noire et au regard renfrogné (je tiens ici à préciser que je n'ai rien contre les hommes bruns à moustaches, mon papa en a une aussi, mais il faut bien ménager le suspense!).
Là, toutes mes espérances sont dirigées vers le monsieur à moustache, qui malheureusement répond pas la négative. Catastrophe ! Comment vais-je faire ? On me promet néanmoins que demain, elles seront là !
Bon, ben y'a plus qu'à rentrer à la maison bredouille en croisant les doigts pour que M. Fait Maison ait passé une bonne journée ! lol.
Le lendemain tout recommence ! Sauf que là, la boutique est pleine, il faut donner son petit nom et faire la queue pendant une demie-heure, en s'occupant comme on peut. Là, j'apprends que je ne suis pas la seule victime de cet horrible orage, d'ailleurs nous sommes quatre ou cinq à passer le temps dans la boutique avec nos petits sacs... Une des choses relaxantes, quand vous faites la queue dans un magasin bondé, c'est quand des personnes arrivées après vous passent avant vous ! Et la vendeuse qui vous explique en gros que eux, ils viennent pour acheter, mais que vous, c'est pour échanger, alors eux ils passent avant. Zen, soyons zen...
Finalement, comme les autres "échangeurs" commençaient à s'énerver, ils se sont enfin occupés de nous et j'ai pu repartir avec ma livebox une demie-heure plus tard.
Et M. Fait Maison était aux anges ! Quand même, après tous ces efforts, manquerait plus que ça !
P.S.: Il paraît qu'il faut extérioriser, alors j'extériorise ! lol.
C'est partout pareil , si ça peut te rassurer !!!! mais pas changer tes attentes en parties de plaisir, quand même pas !!!!
RépondreSupprimerBizzzzzzz
Mirevan depuis Chambéry